Titre : | Conjuguer le singulier et le général : un nouvel enjeu pour le service social auprès de familles issues de l'immigration |
Auteurs : | Marie-Thérèse Martini-Malgorn, Auteur ; Jacques Papay, Directeur de thèse |
Type de document : | Imprimé |
Editeur : | Aix-en-Provence : Collège coopératif Provence-Alpes-Méditerranée, 1999 |
Collection : | Mémoire de DSTS |
Format : | 230 p |
Note générale : | DSTS = Diplôme supérieur en travail social |
Langues: | Français |
Catégories : |
[Imprimés] Étrangers [Imprimés] Immigration [Imprimés] Service social |
Résumé : | La question de l'intégration des familles d'origine immigrée se pose en France depuis plus de vingt ans. Pourtant, elle ne semble intéresser le débat public qu'à l'occasion d'un fait divers dramatique dans une banlieue ou en terme de gestion de flux de populations. Elle nous renvoie aussi à nos inquiétudes actuelles quant à la cohésion sociale. Nous avons donc voulu comprendre pourquoi notre société, attachée au respect des Droits de l'Homme, avait pu oublier ceux qui l'avaient servie. Assistante sociale sur un quartier défavorisé à forte concentration de personnes d'origine maghrébine, nous pensions que seul un traitement de "discrimination positive" contribuerait à une plus grande justice sociale. Nous avons alors recherché dans notre Histoire pourquoi notre nation n'avait pas fait ce choix. Le travailleur social a toujours eu pour rôle de réparer des inégalités tout en restaurant l'individu. Mais une action exclusivement spécialisée peut générer la ségrégation et nuire à un projet d'intégration sociale. Aussi, avons-nous émis l'hypothèse que l'action du service social départemental serait plus efficace si elle prenait en compte les besoins spécifiques et généraux de ces populations mais aussi l'évolution et l'articulation de ces besoins, au sein d'une intervention polyvalente. En l'abordant dans sa globalité, nous avons refusé d'assigner à l'individu une identité dans laquelle il ne se reconnait pas forcément. Nous nous sommes donc penchée sur la culture et l'acculturation et les avons définies, non pas comme des accumulations de traits singuliers mais comme des processus. L'outil méthodologique des récits de vie de personnes issues de l'immigration nous a permis d'observer concrètement leur trajectoire et leur mode d'adaptation. Nous avons pu en déduire une nouvelle pratique professionnelle, au plus près de l'individu en tant qu'acteur unique et en devenir, principe fondamental de la relation interculturelle. Cette posture professionnelle rejoint le questionnement éthique auquel doit se soumettre tout travailleur social. En effet, la rencontre avec l'autre nous rappelle à la fois la singularité et l'universalité de l'expérience humaine. |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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58 709 V4 | Thèse, mémoire, etc. | CEDIAS | Exclu du prêt |